Liv fut attendue longtemps par ses parents. C’est donc très tard que la petite fille arriva dans leur vie et fut considérée comme un véritable cadeau du ciel. Couvée et choyée, ses géniteurs avaient déjà de grands projets pour elle auxquels elle se plia sans trop forcer. Il faut dire qu’on ne lui laissa pas spécialement le choix ni même l’occasion d’y penser. Famille bourgeoise, reconnue et respectée, la grande inquiétude de ses parents était de conserver leur statut et leur image lisse et parfaite. Liv grandit dans un milieu sans trop d’artifice, sans trop de folie ni même de spontanéité. Tout semblait tourner vers la réussite et le professionnalisme. Mais aussi dans l’altruisme et le respect de l’autre et un amour inconditionnel pour sa famille. Descendante d’une longue lignée de médecins, Liv devait en devenir une, à son tour. Le milieu dans lequel elle vécut était tout à fait propice à cette réussite.

Et elle connut cette réussite, mais pas aussi facilement que la famille Simons l’aurait imaginé. Le côté famille sans histoire qu’ils entretenaient fut mis en danger lorsque leur unique enfant développa des capacités tout à fait étonnantes. Plutôt timide et solitaire Liv avait du mal à supporter durant son adolescence le contact physique et la proximité la mettait mal à l’aise. Alors lorsqu’elle se retrouva embarquée dans une foule hystérique, fêtant la victoire de l’équipe de football du lycée, le désir de ne plus être dans cette cohue se fit tellement intense que sa mutation se déclencha. Une puissante onde de choc lui permit de créer un chemin dans la foule, ne se rendant pas compte qu’à son passage, ses camarades étaient compressés voir propulsés loin d’elle.

C’était la nuit et la joie contagieuse n’avait pas laissé beaucoup de souvenirs aux personnes témoins de cet étrange phénomène qui ne fit aucun blessé. Mais cela laissa Liv dans un tourbillon de questionnement dont elle fit rapidement part à ses parents en qui elle avait parfaitement confiance. Elle eut raison puisqu’ils l’aidèrent à appréhender ce pouvoir et à le contrôler. Sans augmenter sa puissance, elle chercha avant tout à ne plus avoir de déclenchement intempestif et continua à suivre son but, obtenir son diplôme de médecine. Entourée et rassurée, sa mutation ne lui posa pas réellement problème. Sauf un, celui de se cacher. De mentir sur sa véritable nature. Ne suivant pas les conseils de sa famille, elle en parlant à quelque personne en qui elle avait suffisamment confiance. Mais leur réaction de rejet l’en dissuada assez rapidement et la colère que ça engendra chez la toute jeune femme mis un terme définitif à ces amitiés. Tout comme à sa relation quasiment fusionnelle avec ses parents. Liv commençait à prendre son indépendance.

Une indépendance qui fut réellement actée lorsqu’elle rencontra Julian à la toute fin de ses études. Beau, brillant, charmant, Liv en tomba rapidement amoureuse et ils entamèrent une relation. C’est Julian qui lui fit connaître les nuits New-Yorkaise, qui l’emmena dans des endroits dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence, qui mit enfin cette petite folie et cette spontanéité qui lui avait tant manqué durant son enfance. Ils furent diplômés la même année, lui en chirurgie et elle, en médecine interne à seulement l’âge de 26 ans. Leur relation dura quatre ans. Quatre années mémorables. Mais quatre ans durant lesquelles Liv n’osa à aucun moment dévoiler ses capacités mutantes. Quatre années durant lesquelles elle lutta contre sa peur de perdre Julian en lui dévoilant ce qu’elle était réellement et entre son désir de montrer à la face du monde sa nature. Ses parents, avec lesquels elle avait gardé un contact très distant lui rappelaient dès qu’ils en avaient l’occasion de surtout ne rien dire et de cacher ce pouvoir. Chaque insomnie la ramenait au lycée, face au dégoût de ses amis et à leur peur de ses capacités. Alors Liv se taisait en attendant une solution pour mettre fin à ce malaise.

Un malaise qui s’accentua lorsque Julian commença à tenir des propos étranges concernant la tournure que prenait le monde. Les différents évènements impliquant des personnes aux pouvoirs fabuleux, des divinités et autres mutants mégalomanes provoquèrent chez le médecin une réaction que Liv peut qualifier aujourd’hui de psychotique. Mais à l’époque, elle ne pouvait et surtout, ne souhaitait pas voir la terrible réalité. Amoureuse, elle ne parvenait pas à voir que l’homme avec qui elle vivait devenait de plus en plus agité et provocateur. Plusieurs fois, le ton est monté entre les deux amants concernant la place que devait et pouvait occuper ces personnes aux pouvoirs extraordinaires. Plusieurs fois, Liv a tenté de lui dire qu’elle en faisait partie, espérant ainsi lui prouvé que n’importe qui, pouvoir et ou non, pouvait vivre une vie humaine simple. Elle n’y parvenait pourtant pas, tétanisée par l’éventuelle réaction de Julian. Et plus elle se cachait, plus une colère sourde montait en elle.

Cette colère atteint son paroxysme lorsque Julian, lui proposa de lui montrer les travaux de recherche qu’il effectuait depuis plusieurs mois. Mystérieux et encore plus excité que d’habitude, il lui parla de changer le monde, d’en faire un lieu plus sure et plus sain. Des paroles, qui bien que dites de manière passionnée, finirent par ancrer chez Liv un réel doute sur la stabilité psychologique de son ami. Mais elle accepta, ayant encore espoir que Julian ne perdait pas complètement pied. Il l’emmena loin de New-York. Ils leur fallut plusieurs heures pour atteindre ce petit bâtiment, à l’abri des regards, perdu au fin fond de la Pennsylvanie. Elle retrouva dans l’équipe de scientifique qui composait les salariés de ce bâtiment plusieurs de leurs amis et confrères qu’elle avait l’habitude de côtoyer et qui l’accueillirent à bras ouverts. Ce groupe qu’ils formaient n’avait rien d’officiel. Ils n’avaient aucun lien avec une quelconque organisation reconnue. Il s’agissait juste d’hommes et de femmes aux connaissances et aux compétences suffisamment poussées, aux idées suffisamment tordues pour avoir eu le culot de créer un lieu tel que celui-ci. Ils lui expliquèrent ce qu’elle savait déjà, que leur travail visait une plus grande cause que celle effectuée dans les hôpitaux New-Yorkais et que si elle le souhaitait, elle pouvait prendre part à ce projet. Liv savait pertinemment qu’en acceptant de venir dans ce lieu, elle avait mis un doigt dans un engrenage, mais rien ne l’avait préparé à ce qu’elle allait être confrontée.

Des expérimentations étaient faites sur ce qu’on lui indiqua comme étant des « erreurs génétiques ». Autrement dit, des mutants. De tout âges. Ces scientifiques et médecins, tous aussi sûre les uns que les autres sur le bien-fondé de leurs recherches, travaillaient sur ces cobayes vivants, étudiaient leurs pouvoirs, leur constitution, leurs gênes. Elle vit des mutants étudiés, disséqués, torturés. Et on lui proposait de prendre part à ce travail dont le but final était la survie de l’espèce humaine. Il s'agissait bien là d'un grand projet. Mais face à cela, elle se sentait de moins en moins concernée par la survie de cette espèce à l’éthique complétement défaillante. La réaction que cela engendra chez la jeune femme n’avait pas été anticipée par les quelques scientifiques présents sur le site. Ni par Julian. Ni par elle-même. Traumatisée par ces visions d’horreur, meurtrie au plus profond d’elle par ce qu’avait fait Julian et par le fait qu’il ait pu penser un seul instant qu’elle allait s’intéresser à une telle monstruosité, Liv fit éclater sa rage et par la même occasion prit pleinement en main sa nature de mutante pour la première fois de sa vie. Le bâtiment fut rasé, ensevelissant l’équipe de scientifique fou et les cobayes dont l’état était bien trop catastrophique pour espérer un rétablissement physique et psychologique acceptable.

L’effort que cela lui avait demandé, laissa Liv inconsciente, aux abords du bâtiment à présent en ruine. Il faut croire que ses efforts n’avaient pas été suffisants puisque lorsqu’elle se réveilla, Julian était au-dessus d’elle, le visage en sang, un étrange rictus sur les lèvres. Il n’eut pas le temps d’éclater de rire qu’il fut projeté en arrière par Liv pour ne plus jamais se relever. Son monde qui finalement, avait toujours été plus ou moins bancale, venait définitivement de s’effondrer. Elle ne pouvait pas oublier ce qu’elle avait vu dans ce laboratoire et la façon dont ces humains avaient traité les siens. Comme des cobayes. Comme des objets. Mettant de côté leur propre humanité. Elle ne se pardonnait pas de ne pas avoir vu la face sombre de l’homme avec qui elle avait partagé sa vie durant plusieurs années. Et elle s’effrayait presque elle-même d’avoir fait preuve d’une si grande violence face à tout ceci. Elle erra plusieurs jours dans son appartement, s’attendant à tout moment à ce qu’une brigade armée défonce sa porte pour l’enfermer. Se demandant combien d’autres laboratoires il existait ainsi de par le monde. Combien de dégénérés mettaient en cage les siens. Remettant en question tous ces conseils de dissimulation qu’elle avait reçu depuis sa mutation, sa position face aux changements colossaux que le monde était en train de connaitre et le rôle qu’elle pouvait y jouer. Une chose était sûre, elle ne se sentait plus à sa place au milieu de cette foule humaine, persuadée de sa suprématie, de son adéquation avec son époque, de sa condescendance pour l’autre.

Une seule solution lui semblait alors envisageable. Genosha. Un pied dans le monde des mutants. Dans son monde. Une fois sur l’île, Liv promis sa loyauté à Magnéto, et fut entraînée pour développer son pouvoir, mettant également à disposition ses compétences médicales sur l’ile. Pas aussi extrémiste que le chef de Génosha, Liv ne cautionnait pas l’ensemble de ses décisions. Mais elle avait tout de même choisi son camp et elle s’y tenait, la libération du virus confortant son choix. Si elle est capable de violence, elle n’est que rarement gratuite. Elle n’a pas de haine envers les humains, juste de l’indifférence quant à leur sort et un mépris qui l’empêche de s’émouvoir. Ce qui compte avant tout est la survie de son espèce.

Dis donc mais c'est qu'elle m'a l'air intéressante cette demoiselle Une médecin chez les rouges c'est un bon choix en plus, y en pas encore Bon courage pour ton histoire du coup

Tu as deux semaines pour la compléter. Le staff est à ton entière disponibilité en cas de question ou de doute. N'hésite surtout pas.

Renseignes toi sur le bottin des avatars pour savoir si ton avatar n'est pas déjà pris ou réservé. Pour remplir correctement ta fiche, il est conseillé de prendre connaissance du contexte ainsi que l'annexe sur le Virus Legacy-1, un élément important pour l'évolution du forum et de votre personnage (qu'il soit mutant ou humain). Pour comprendre correctement le contexte, je te conseille de lire la chronologie. Tu peux lire la FAQ pour répondre aux éventuelles questions que tu aurais.

Bon courage pour ta fiche !
Au plaisir de te lire.

C'est Lord Magnéto qui te valide regarde moi ça Alors merci beaucoup pour les modifications ! C'est surtout que le virus a été développé avec Apocalypse donc, ça va être difficile pour le présent de parler avec un monsieur du futur
Il faudra ne pas oublier de changer le statut du virus dans ta fiche du coup
Sinon c'est une super histoire ! Et je suis ravis de voir un médecin (aussi sexy) dans mon camp Hâte de voir un lien avec toi !

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Te voilà fraîchement validé(e) ! Mais pas si vite, avant de commencer le jeu sur EOD, tu auras à recenser ton personnage, sur juste un sujet pour permettre une gestion plus rapide. N'oublies pas de compléter ton profil avec la feuille de personnage et d’aller réclamer tes points ici. Pour te lier avec les autres personnages, tu pourras te rendre dans la section lien et y entretenir ta fiche de relation si tu le désires. Si tu as besoin de crées un scénario ou un pré-lien pour faire évoluer ton personnage, tu dois aller ici. Si tu as demandé à être parrainé, un mp te sera envoyé dès que le sujet de ton parrainage sera créé. Tu peux dès à présent commencer à jouer, n'hésites pas à faire un tour dans la partie mission pour participer à des activités communes régulières !

Bon jeu parmi nous !
Prends garde à tes ennemis comme tes amis.