(#) Sujet: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 16:55
---- Max Powell
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Prénom nom : Officiellement, il s’appelle Maxwell Alexander Powell. Mais dès qu’il a appris à écrire son prénom, il a décidé de ne répondre qu’au nom de Max. C’est bien mieux. Moins pompeux. Moins tout. Max, il aime bien. Max, ça lui correspond. Max. Ouais, Max. Surnom/nom de code : Mis à part Max, il n’a pas d’autres surnoms. Dans la rue, c’est ainsi qu’on l’appelle. Parfois, c’est son nom de famille qui sert de surnom. A croire qu’il se reconnaîtra plus facilement ou qu’il aura davantage peur. Hé bien, les gars, c’est raté. ge : Vingt et un ans. Deux décennies qu’il est sur cette foutue planète. Il a le sentiment que cela fait bien plus longtemps. Il a connu bien trop de choses pour n’avoir que vingt et un ans. Et pourtant ! Bientôt, il sera chauve et aura des rides. Ce ne sera pas beau à voir. Définitivement. Date et lieu de naissance : Il a vu le jour un 18 septembre 1995, à New-York. Il a passé ses premiers jours dans une petite chambre miteuse de l’hôpital, avant que sa mère ne le ramène dans son appartement tout aussi miteux. Nationalité : Il est totalement américain. Il n’a jamais su si il avait des origines étrangères. Sa mère lui a raconté tellement de conneries sur son père qu’il ne sait pas réellement. Un coup, son géniteur est un militaire venu en permission à New-York. Une autre fois, c'est un stewart qui faisait escale. Et dernièrement, c'est un policier. Orientation sexuelle/situation matrimoniale : Il est hétérosexuel. Orientation avérée, prouvée et assumée. Il ne sait pas ce que lui réserve l’avenir. Peut-être qu’il aura d’autres préférences plus tard. Pour l’instant, seul le corps des femmes attire son regard. A seulement vingt et un ans, il n'est pas prêt à se marier. Pour ça, il faudrait qu'il ait quelques dollars pour acheter du champagne et une bague. Ce qui n'est pas franchement le cas. Atteint par le virus + stade de ce dernier : Le virus ? Il ne manquerait plus qu’il soit atteint ! Ce serait la fin. Il n’est pas porteur du gène X et encore moins, de ce foutu virus. D’ailleurs, parlons-en : pourquoi ? Pourquoi tuer des gens parce qu’ils sont différents ? Pendant qu’ils y sont, ils n’ont qu’à ouvrir des camps pour parquer tous ces gens ! Ah... attendez, ça existait au siècle dernier, en Europe. Ils appelaient ça des camps de concentration et ce n'était que pour des questions de physique, de religion et d'orientation sexuelle. Est-ce que le monde va si mal que ça ? Affiliation : Il ne se reconnaît dans aucun groupe. Il n’est clairement pas pour le gouvernement. Il n’est loyal qu'envers ses proches et son quartier. Rien d’autre n’a d’importance. Groupe : Civil comme des milliers d’autres New-Yorkais comme lui. Il est totalement dépassé par les événements. Il n’est qu’une simple fourmi face à tout ce qu’il se passe. Alors qu’il aimerait bien avoir son rôle à jouer. Pas forcément avoir des pouvoirs (bon, okay, un peu), mais au moins pouvoir s’exprimer, pouvoir bouger les choses. Et se battre, un peu. Juste un peu. Promis. Nature : Il est humain à 100 %. Quoique. On pourrait douter, vu son talent pour se fourrer dans la merde ou pour foirer sa vie. Mais dans ce cas, ce serait vraiment un pouvoir pourri. Il préférerait encore avoir des ailes pour voler loin de New-York ou pouvoir devenir invisible. Ça, ce sont des pouvoirs de fou ! Attendez… qu’est-ce qu’il ferait de ses ailes quand il irait au wc ? Holy Shit. Métier : Max n’a pas de travail. Enfin, si, il en a plusieurs. Il vole d’un job à un autre autre. Il se fait dealer de drogues, serveur dans un dinner, livreur de journaux… Tous les boulots qui ne demandent pas de qualifications particulières ou pour lesquels il peut être formé sont pour lui. En général, il se fait virer en quelques jours. Pas assez investi. Pas assez sérieux. Pas assez tout. Traits de caractère : désinvolte ; rebelle ; défaitiste ; courageux ; casse-cou ; aventureux ; insolent ; ironique ; sarcastique ; introverti ; silencieux ; bienveillant ; protecteur ; responsable ; immature ; blessé ; bagarreur ; colérique ; intelligent ; curieux ; familier ; méfiant. Célébrité de l'avatar/crédit : Tom Holland & tumblr.
les compétences
» Il a un vrai sens artistique. En tout cas, c’est ce qu’il aime dire pour justifier les tags qu’il réalise. Ça, c’est son argument préféré. Mais il y a aussi celui que les murs sont vraiment moches et tristes. Alors, la nuit, il enfile des vêtements sombres, il s’équipe d’un foulard et de bombes. Il part à la recherche de nouveaux endroits, de nouveaux défis artistiques inaccessibles. Quitte à se mettre en danger. Depuis quelques temps, ses tags sont de plus en plus militants. Il essaye de montrer son soutien aux mutants et aux super-héros.
» Il adore l’urbex. A la nuit tombée (ou en plein jour, d’ailleurs), il se faufile dans des bâtiments désaffectés. Il repère les carreaux brisés, les portes restées ouvertes, les trappes cachées : la voie parfaite pour entrer en toute discrétion. Il passe ensuite plusieurs heures à explorer ces endroits. Une fois, il est tombé sur des sans-abris qui ont été plus que surpris. La rencontre n’a pas été très amicale, alors qu’ils auraient pu se faire un barbecue de rats entre potes. Mais ce n’est rien comparé à la fois où il est entré dans une vieille maison. En ouvrant un placard, il est tombé nez-à-nez avec un cadavre. Une vraie momie, le truc, tellement il était desséché ! Il en a fait pipi dans son lit pendant trois nuits.
» Les tags, l’urbex… tout ça demande de l’agilité et de l’adresse. C’est pourquoi il a appris le parkour. Il s’est foulé quelques chevilles, cassé quelques os, collecté quelques hématomes, flippé plusieurs fois. Mais maintenant, il se débrouille plutôt bien ! Des fois, il grimpe en-haut des immeubles, juste pour avoir une vue sur New-York. Il peut y passer des heures. Evidemment, pour en arriver là, il lui a fallu de nombreuses heures, jours et mois d’entraînement.
» Il est particulièrement en colère contre la société. Il a le sentiment d’avoir été laissé à l’abandon, avec une femme alcoolique et un père absent. Il a rapidement quitté l’école pour ne rien foutre de ses journées. Alors forcément, toutes les décisions du gouvernement déclenchent sa colère et son incompréhension. C'est simple, pour lui, les politiques sont tous des vendus. Ils ne font rien pour les vrais gens, ils sont complaisent dans leur confort. Son rêve ? Avoir le Président en face de lui pour mettre quelques petites choses au clair. Et non, ils ne siroteront pas du thé dans de jolies tasses en porcelaine.
» Il a tendance à repousser toutes les personnes qui s’intéressent à lui. Il n’aime pas la compagnie, surtout si cela suppose de dévoiler ses sentiments. Il a trop peur d’être blessé par les gens. Alors, il ne s’attache pas. La seule personne qui importe est sa sœur. Les autres, il s’en fout. Enfin, dans les faits, Max est plus modéré. Il aura toujours besoin de défendre le plus faible face au plus fort. Quitte à prendre des risques. Quitte à devoir se battre. Il a un bon fond derrière ses revendications et sa colère.
» Max se donne des airs de gamin désinvolte. Il fait semblant que rien ne le touche. En réalité, il est profondément marqué par l’absence de son père, par l’ivresse de sa mère et par la violence de ce monde. Il peut avoir l’air d’un garçon détendu, décontracté. Mais dès qu’il sort de sa réserve, il dévoile une faiblesse et une colère impressionnantes.
Pseudo : Wild life. ge : 23 ans. Comment as-tu découvert le forum : Par Eve Activité : 4/7, en fonction de ma dose de travail. Votre personnage est un : inventé. Souhaites-tu être parrainé ?non. Autre : kewkew
Max Powell
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Feuille de personnage Compétences: Stade du Virus Legacy : Non atteint du virus
(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 16:57
biography
Les yeux du gamin sont tournés vers l’extérieur. Le nez est presque collé à la fenêtre. Le menton est ancré dans ses bras croisés. Il observe. Tous les hommes qui passent devant lui sont scannés, décryptés, observés, décortiqués. Un peu plus, il serait capable de remarquer une tache de graisse sur une veste ou un barre de céréales dans une poche. Il se détourne. Juste cinq secondes. Juste le temps de voir sa mère. “Maman ? C'est qui mon papa ?” Le claquement de langue de sa mère résonne dans tout le studio. Un studio vide, à l’exception d’une kitchenette et de deux matelas posés à même le sol. On ne peut guère espérer plus quand l’argent n’entre pas tous les mois. Les yeux plein d’espoir de l’enfant deviennent moins brillants. Ils laissent apercevoir un voile déçu. Maman est agacée. Maman va encore le laisser tout seul toute la journée. Maman va refuser de jouer avec lui. Il aurait dû être à l’école. Il aurait dû rejoindre ses copains. Sauf qu’elle n’a pas voulu l’y emmener. Elle n’a pas voulu être seule aujourd’hui. Promis, je ne boirai pas, avait-elle dit. La promesse avait duré deux heures. “Je t’ai déjà dit de m’appeler Evelyn.” “Excuse-moi, Evelyn… Alors, tu peux me le dire ?” Il repose son menton sur ses bras. Il attend la description. Il veut savoir. Car, un jour, peut-être, il croisera son père. Un jour, peut-être, il pourra se présenter à lui. Un jour, peut-être, il pourra le serrer dans ses bras. Un jour, peut-être. Derrière lui, sa mère attrape la bouteille de vin de premier prix par le goulot. Elle avale une gorgée. Elle essuie sa bouche du revers de sa main. “Il est grand. Toujours bien habillé, bien coiffé. Propre sur lui. Des yeux bleus. Des cheveux bruns. Content ?” “Merci...” Ce n’est qu’un murmure. Déjà, il cherche. Il attend de voir l’homme bien habillé qui traversera la rue. Sauf que dans le Bronx, les hommes en costard sont peu nombreux. Soupir. Il faudra qu’il demande à maman d’aller à Wall Street. Son père est forcément un homme d’affaires. Un homme d’affaires dont le travail prend beaucoup de temps. Sinon, il viendrait voir son fils. Un homme d’affaires qui, tous les soirs, serait malheureux de rentrer dans son appartement vide, sachant que sa famille vit dans le Bronx. Un homme d’affaires qui rêverait de rencontrer son enfant. Oui, son père est sûrement quelque part. Là, dehors.
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Sourire aux lèvres. Épaules redressées. Il est fier. Putain qu’il est fier ! Le commissariat a maintenant un tag signé Max. Une merveille, pleine de poésie et d’élégance. Ce qu’il a dessiné ? Un policier qui se fait pénétrer par une matraque. C’est beau. C’est émouvant. Et ça le fait rire. Il en faut peu. Il a dix-sept ans. A cet âge, il ne pense pas à la fac. Il ne pense pas à son futur. Il pense seulement à s’amuser. Et à survivre. Il arrive près de son immeuble. Là, sur les marches, une silhouette recroquevillée. Il entend les sanglots jusqu’ici. Il les reconnaît. Ceux de sa petite sœur. Il presse le pas. Le sourire disparaît. Il s’envole, loin, loin. Vers des horizons plus joyeux. Arrivé devant les escaliers, Max s’agenouille. “Hey, Emily ! Qu’est-ce que tu fous dehors? Tu devrais dormir, putain ! T’as école demain.” Les yeux embués de la gamien se relèvent. Les larmes semblent redoubler. Elle essaye d’articuler. Sauf qu’aucun mot ne sort. Alors, il comprend. Il comprend que quelque chose s’est passé. Il comprend que quelque chose se passe encore. Il comprend qu’il doit agir. Il capte aussi la lèvre fendue de sa petite sœur. Son cœur tressaille. Il attrape Emily par les épaules. Il la secoue. “Evelyn ? Où est Evelyn ?” “E-e--en-ha-u-u-ut…” Ses doigts se crispent dans la chair de la gamine. Il jette son sac-à-dos par terre. Il abandonne sa sœur là. A quoi bon. Il ne faut pas qu’elle voit ça. Il ne faut pas qu’elle assiste à la scène. Il ne faut pas qu’elle soit blessée. Il ne faut pas qu’elle soit terrorisée. Lui ? il est déjà terrorisé. Il a déjà peur. Il a assisté à cela plusieurs fois. Il en a même été victime. Mais lui, ça ira. Il sait. Il sait comment faire Il se débrouille toujours pour s’en sortir. Em’, elle, elle n’a que sept ans. Juste sept ans. Elle peut encore avoir une belle vie. Elle peut encore s’en sortir. Et il ne veut pas qu’elle le voit se battre. Il s'y refuse. Il entre dans l’immeuble. Il court. Il avale trois par trois les marches. Il file. Six étages. Cela semble long. Cela semble interminable. Au cinquième, il entend déjà des cris. Des portes sont entrouvertes. Les gens écoutent, eux aussi. Ils surveillent. Ils n’attendent qu’une chose : des indices croustillants pour en discuter ensemble, demain. Max s’arrête. Il est déjà la porte. Il entend les pleurs de sa mère. Il entend les hurlements d’une voix masculine. Sa main se pose sur la poignée. Il hésite. Il pourrait rebrousser chemin. Mais il inspire et il appuie. Il enclenche la poignée.
La porte s’ouvre. Elle dévoile une femme allongée par terre, les mains en l’air pour se protéger. Un homme la domine de toute sa hauteur. Dans sa fureur, il n’entend pas Max arriver. Et c’est tant mieux. Il ne peut compter que sur l’effet de surprise pour s’en sortir. Il attrape une poêle sale. Elle traîne dans l’évier depuis plusieurs jours. Il la saisit des deux mains. Il se rapproche et il frappe. Une fois. Le bruit résonne dans la pièce. Le mec se retourne. Furax. Il est sonné, mais pas assez. Alors, Max redonne un coup. Dans l’abdomen, cette fois. Il y met toute sa force. Il y met toute sa volonté. Rien. Ça doit faire mal, mais sans plus. Il lui faut autre chose. Le mec donne un coup dans la poêle. Elle tombe. Rebondit au sol. Laisse échapper un bruit sourd. Elle précède le coup de poing envoyé dans le ventre de Max. Il se plie en deux. Le souffle coupé. Il s’éloigne. Il s’écarte. Le mec rugit, tel un lion en colère. Evelyn supplie l’homme d’épargner Max. Elle supplie Max d’arrêter. Elle supplie. Personne ne l’écoute. Pauvre femme fragile, défoncée par l’alcool, détruite par les espoirs. Elle n’est plus rien qu’un corps déchu. Max attrape le premier truc qu’il voit. Une bouteille d’alcool. Jamais il n’a été aussi heureux de voir une bouteille. Jamais. Il la garde planquée derrière son dos. Il attend le bon moment. Il se prend un crochet dans la mâchoire. Il profite de cette proximité pour frapper, lui aussi. La bouteille s’abat sur la nuque du gars. Des morceaux de verre se fichent dans la peau de la victime. L’assaillant n’est pas épargné. Max est griffé par les débris. Il s’en fout. Il a encore le goulot brisé dans la main. Aiguisé, pointu. Il s’enfonce dans le ventre de l’homme. Celui-ci arrête enfin de frapper. Il recule. Les yeux révulsés. Les mains portées à sa blessure. Lorsqu’il repose les yeux sur Max, il a de la haine dans le regard. Mais il se casse. Son heure est terminée, ici. Le gamin attend que la brute soit sortie pour se laisser glisser le long du mur. Il transpire. Il a le cœur qui bat à cent à l’heure. Il tremble. Il a mal. Il saigne du nez. Evelyn se rapproche en rampant. Elle tend sa main vers lui. Elle frôle ses doigts. Elle laisse un “merci” s’extirper d’entre ses lèvres tuméfiées. Il la hait. Il a envie de retirer sa main. Il a envie de la repousser. Il ne le fait pas. Parce qu’il l’aime. Il l’aime autant qu’il la hait.
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Il tire les pans de sa chemise. Mal à l’aise. Plutôt habitué aux sweats à capuche. Plutôt familier des vêtements confortables. Pourtant, cette chemise, elle a de simples carreaux. Elle est large. Elle est basique. Elle est déjà trop habillée pour lui. Mais c’est un grand jour. Un grand jour pour Emily. C’est sa rentrée. Il ne veut pas lui faire honte. Il veut qu’elle ait l’air normal. Elle entre dans une école de Brooklyn. Bien plus prestigieuse. Bien plus cotée. Grâce à une bourse. Grâce à des mois et des mois de travail. Grâce d’excellents résultats. Elle est intelligente. Terriblement intelligente. Elle le mérite largement. Il est fier d’elle, de la personne qu’elle devient. Pas de doute, elle est le cerveau des Powell. “Arrête de tirer sur cette chemise, Max !” Il prend un air renfrogné. Il fait ce qu’il veut. Il est le frère aîné, dans l’histoire, pas elle. En fait, elle devrait même le masser, lui repasser ses chemises, aller lui chercher des journaux, lui couper les ongles des pieds et faire son lit. Sauf qu’il est bien trop gentil pour le lui demander. Elle devrait se sentir chanceuse d’avoir un frère aussi sympa ! “Elle est trop courte… Bon, t’es prête ?” Il l’observe se préparer. Elle a l’air bien plus adulte et mature que lui. Une vraie jeune femme, alors qu’elle n’a que onze ans. Elle grandit tellement vite. Tout ce qu’ils traversent semble lui passer au-dessus de la tête. Il n’en sait rien. Il n’a pas un regard pour Evelyn, en train de décuver sur son matelas. Il a depuis longtemps compris qu’il valait mieux l’ignorer. Avec le temps, elle est devenue aigrie, méfiante et violente. Depuis qu’elle a fait deux fausses-couches, elle ne laisse plus personne la toucher. Elle ne bouge plus. Elle ne fait que boire. Manger, un peu, quand Emily insiste. Boire, beaucoup, quand ils lui demandent d’arrêter.
“C’est bon, je suis prête !” Emily attrape son cartable. Max récupère les quelques dollars mis de côté ces derniers jours pour qu’ils puissent se rendre à l’école en bus. Un luxe. Il a étudié le trajet plusieurs fois. Il sait exactement comment faire. Les prochains jours, il se promet de gagner de l’argent pour qu’elle puisse se rendre à son école en bus ou en métro. Sinon, ce sera la marche. Elle en aura pour des heures. Et il ne veut pas qu’elle prenne les transports sans ticket. Les voilà dehors. Direction l’arrêt. Il lui donne un coup de coude dans les côtes, un sourire taquin aux lèvres.“J’te préviens, si tu commences à te la joue madame je-sais-tout, je te renie totalement !” “Comme si toi, t’étais pas intelligent, Max ! Tu sais que tu pourrais aussi étudier.” Le sourire disparaît. Son regard se braque devant lui. Il a un drôle de goût dans la bouche. Un goût de défaite. Un goût amer. Un goût de raté. Un raté. Voilà ce qu’il est. Sa sœur n’en sera pas une. Il se l’est promis quand il l’a vue pour la première fois. “Tu sais très bien que je ne peux pas.” Il a un travail. Un travail vital. Ils en ont besoin pour ne pas finir à la rue. Ils en ont besoin pour acheter à manger. Ils en ont besoin. Ils ne peuvent compter que sur son misérable salaire pour survivre. Emily et Max. Ils sont seuls. Ils ne peuvent compter que sur eux-même. “Je sais… Tu n’es pas moins intelligent que moi, tu le sais, ça ? Tu arrives à comprendre les maths en quelques secondes, tu sais parfaitement écrire anglais, tu arrives à bricoler des tas de trucs qui ne servent à rien. C’est dommage… Dis, tu promets d’être gentil avec maman ?” Il lui jette un regard en coin. Il n’est pas intelligent. Il apprend en même temps qu’elle. Il apprend quand elle a besoin d’aide. Il est juste perspicace. Il est juste débrouillard. Rien de plus. “Gentil, ça veut dire l’empêcher de boire ? J’suis pas sûr qu’elle a la même définition que toi.” “Maaaaax !” C’est vrai, quoi ! Leur mère n’apprécie pas qu’on lui retire sa bouteille. Pourtant, c’est gentil de l’aider à être sobre plus d’une journée, non ? Tiens, il devrait essayer de remplacer l’alcool par de l’eau ou par une tétine ou par une peluche. Il faut qu’il creuse cette voie ! “Okay, okay ! De toute manière, j’avais prévu de zoner toute la journée près de ton école, histoire d’éloigner tous les mecs qui pourraient te tourner autour.” Hahahaha que c’est drôle. Non, attends, il est sérieux. Il va vraiment tourner autour de l’école, tel un prédateur sexuel pour surveiller qu’aucun garçon ne lui tourne autour. Tous les grands frères font ça. N’est-ce pas ? Non ? Vraiment ? Bon, okay. Il se cachera derrière un buisson et jettera des cailloux sur les garçons, alors. BON D’ACCORD. Il ira travailler ! Qu’est-ce que vous pouvez être chiants. “Ne t’en fais pas, je sais me défendre.” Ils échangent un sourire complice. Oui, elle sait se défendre. Il lui a appris comment se battre. Et surtout, comment se défendre face à un homme. Intelligente et bagarreuse, elle a tout pour se défendre.
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Discrétion. Le mot d’ordre de l’expédition. Sac-à-dos vissé sur son dos. Capuche rabattue sur sa tête. Sneakers aux pieds. Regard furtif. Sur ses gardes. L’adrénaline afflue dans son corps. Elle le tient éveillé. Elle influence chacun de ses gestes. Elle modifie son comportement. Plus téméraire. Plus inconscient. Plus casse-cou. Il n’est pas seul. Il y a Alex. Son compagnon de galère. Son pote d’embrouille. Ils sont inséparables. Sauf quand Alex passe la soirée à se saouler. Là, Max ne le supporte pas. D’une manière générale, il ne supporte pas les gens ivres. Merci, maman. “Par-là !” Murmure dans la pénombre. Il fait un geste dans une direction. Ils se faufilent dans une ruelle. Là-haut, une lucarne entrouverte. Leur porte d’entrée. Il se hisse sur une pile de cagettes abandonnées. Juste assez haut pour atteindre l’ouverture. Du plat de la main, il appuie sur la vitre. Elle bascule. BINGO. Il esquisse quelques pas de danse de victoire. Jusqu’à ce que le craquement des palettes lui rappelle qu’il pourrait se casser la gueule sur cette foutue structure. Ce qui n’est évidemment pas le but. Il se défait de son sac. Il l’abandonne à son comparse. Il se faufile par la lucarne. La tête en premier, le reste du corps ensuite. Tout de suite, l’odeur de poussière vient chatouiller ses narines. Poussière et renfermé. Le lieu doit être fermé depuis plusieurs années. Un vieux pub irlandais, selon les informations récoltées. Alex fait passer leur sac, avant de le rejoindre à l’intérieur. C’est parti pour l’exploration. Les minutes s’écoulent. La vue est réduite par l’obscurité, malgré les lampes de poche. Les autres sens s’éveillent. L’ouïe est la plus sollicitée. Chaque son est amplifié. Ils sursautent. Ils font dans leur caleçon. Ils se sentent surveillés. Ils ont l’impression de ne pas être seuls. Juste un jeu de leur esprit. Juste de fausses impressions. Il n'y a personne ici. Sauf quelques rats. Beaucoup d'araignées. “Hey, mec ! Y a la télé !” Max hausse les épaules. A quoi ça sert ? L’électricité doit être coupée depuis longtemps. Il poursuit son tour de la pièce. Il balaie le lieu de sa lampe torche. Une salle de repos. Sans aucun doute. Il reconnaît les casiers, la table et quelques chaises. Il se rapproche des casiers.
D’un coup, des grésillements. De la lumière artificielle. Et puis, des voix. “Putain ! Arrête ça, tu veux qu’on se fas...” “... moi ici, à Genosha. Rejoignez mon armée et assurons ensemble la suprématie de notre race. Qui que vous soyez, je vous attends à mes côtés, si vous partagez mes idéaux. Soyez contre moi et vous finirez ainsi.” Sa bouche s’ouvre. Aucun son ne sort. Juste la surprise. Juste l’inquiétude. Juste l’incompréhension. Il rejoint son ami devant l’écran. Ils sont tombés sur une chaîne d’information. Déjà, le visage de Magneto est remplacé par l’image d’un plateau, entouré d’experts. “WOW ! Qu’est-ce que c’était ?” “Je crois que c’est une déclaration de guerre… Putain ! J’en reviens pas.” Ses poings se ferment. La colère commence à bouillir. Le visage se ferme. Le corps se tend. Le gouvernement. Encore eux. Magneto et toute sa colonie. Encore eux. Pourquoi, putain ? Pourquoi ils se défient, se battent et se combattent ? POURQUOI ? A quoi bon tuer des gens, bordel. A quoi bon. Aucun ne trouvera la satisfaction. Aucun ne sera heureux de régner sur les cadavres de milliers de gens. A moins d'avoir de vrais problèmes psychologiques. “Moi non plus, j’en reviens pas ! Je croyais que les guerres, c’était fini pour nous.” “Ce sera jamais terminé parce l’être humain est un connard. Faut toujours qu’il ait soif de pouvoir. Faut toujours qu’il se batte. Mais bordel ! On va tous crever avec leurs conneries. On va tous mourir et tout ce qu’ils auront, ce sera une armée de cadavres. Bravo, les gars, bravo ! Et nous, dans tout ça, on va mourir sans qu’ils ne s’émeuvent trois secondes. Dans l’indifférence totale… Je vais me les faire.” “Mais oui, mais oui, tu vas te les faire. T’as zéro chance de les croiser dans le Bronx, mon pote. Ces gens-là, ils ne foutent pas un orteil chez nous. Ils ont trop peur de se salir… Allez viens, mec, on va prendre l’air. Ce sera peut-être la dernière fois de notre vie.” La claque amicale frappe son dos. Résonne dans ses côtes. Réveille quelque chose en lui. Il aimerait avoir la même désinvolture qu’Alex. Il aimerait. Mais pas aujourd’hui. Il est bien trop inquiet pour sa sœur. Il est bien trop inquiet par ce monde pourri. Il est bien trop énervé, aussi. Il a le sentiment de n’être qu’un vulgaire chiffon qu’on peut jeter, piétiner, saigner, déchiqueté comme on le souhaite. Il ne peut rien faire. Il ne peut pas se défendre. Il ne peut défendre personne.
Dernière édition par Max Powell le Ven 16 Juin - 6:02, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 17:52
Bienvenue sur le forum, Max C'est cool, Eve ramène du monde, nous qui pensions qu'elle était trop froide pour avoir des amis Bon courage pour le reste de ta fiche
Oh, avant que quelqu'un fasse la blague avant moi :
Spoiler:
Erik Lehnsherr
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 18:04
Bienvenue sur EOD
Un Tom ! Et puis un humain à exterminer J'aime beaucoup le début de ta fiche et je suis pressé d'en lire plus ! Bien Eve, tu es une gentille fille qui ramène du monde (oublis pas à réclamer tes points)
Tu as deux semaines pour la compléter. Le staff est à ton entière disponibilité en cas de question ou de doute. N'hésite surtout pas.
Renseignes toi sur le bottin des avatars pour savoir si ton avatar n'est pas déjà pris ou réservé. Pour remplir correctement ta fiche, il est conseillé de prendre connaissance du contexte ainsi que l'annexe sur le Virus Legacy-1, un élément important pour l'évolution du forum et de votre personnage (qu'il soit mutant ou humain). Pour comprendre correctement le contexte, je te conseille de lire la chronologie. Tu peux lire la FAQ pour répondre aux éventuelles questions que tu aurais.
Bon courage pour ta fiche ! Au plaisir de te lire.
Max Powell
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 18:24
Piotr » Snow est toujours gentille avec moi Et merci pour la blague ma passion pour le café est dévoilée au grand jour
Erik » A exterm... quoi ? il m'en faut plus pour avoir peur d'un vieux super-puissant
Merci pour votre accueil
Ororo Munroe
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 18:25
Anh un humain, j'aime ! Bienvenue parmi nous Maxou !
Peter Parker
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 18:32
UN HUMAIN !! UN TOM !! Oh toi et moi nous faudra un lien mon petit J'vais t'adopter mini-moi
Bienvenue sur le fofo, bon courage pour le reste de ta fiche si elle est pas déjà finie et comme à dit Ririk, hésites pas à contacter le staff au besoin !
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Jeu 15 Juin - 18:58
Oh une charmante petite chose à refroidir Bienvenue dans le coin
Max Powell
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Ven 16 Juin - 5:13
Victor » Ca ne se mange pas
Merci beaucoup à tous vous êtes tous à tomber
Erik Lehnsherr
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(#) Sujet: Re: M.P. » welcome to the wild life Ven 16 Juin - 8:16
Félicitation tu es validé(e)
J'adore ton personnage ! Le coup de la poêle contre son le gars, c'était génial xD Je veux un lien avec Wade, c'est non négociable ! Puis avec le double de spidy Enfin j'aime vuala !
Te voilà fraîchement validé(e) ! Mais pas si vite, avant de commencer le jeu sur EOD, tu auras à recenser ton personnage, sur juste un sujet pour permettre une gestion plus rapide. N'oublies pas de compléter ton profil avec la feuille de personnage et d’aller réclamer tes points ici. Pour te lier avec les autres personnages, tu pourras te rendre dans la section lien et y entretenir ta fiche de relation si tu le désires. Si tu as besoin de crées un scénario ou un pré-lien pour faire évoluer ton personnage, tu dois aller ici. Si tu as demandé à être parrainé, un mp te sera envoyé dès que le sujet de ton parrainage sera créé. Tu peux dès à présent commencer à jouer, n'hésites pas à faire un tour dans la partie mission pour participer à des activités communes régulières !
Bon jeu parmi nous ! Prends garde à tes ennemis comme tes amis.
Max Powell
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